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Trois Anneaux pour les Rois Elfes sous le ciel,
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Sept pour les Seigneurs Nains dans leurs demeures de pierre,
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Neuf pour les Hommes Mortels destinés au trépas,
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Un pour le Seigneur des Ténèbres sur son sombre trône
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Dans le pays de Mordor où s'étendent les Ombres.
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Un Anneau pour les gouverner tous, Un Anneau pour les trouver,
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Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier
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Au Pays de Mordor où s'étendent les Ombres.
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"Des Elfes et des Dragons!" que je lui dis. "Mieux vaut pour toi et
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moi des choux et des pommes de terre. Ne va pas te mêler des affaires
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de ceux qui sont au-dessus de toi, ou tu vas aboutir à des ennuis trop
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gros pour toi"
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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"Nombreux sont ceux qui vivent et qui méritent la mort. Et certains
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qui meurent méritent la vie. Pouvez-vous la leur donner? Alors, ne
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soyez pas trop prompt à dispenser la mort en jugement. Car même les
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sages ne peuvent voir toutes les fins."
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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La route se poursuit sans fin
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Descendant de la porte où elle commença.
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Maintenant, loin en avant, la route s'étire
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Et je dois suivre, si je le puis,
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La parcourant d'un pied avide,
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Jusqu'à ce qu'elle rejoigne quelque voie plus grande
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Où se joignent maints chemins et maintes courses.
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Et vers quel lieu, alors? Je ne saurais le dire.
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"Ne vous mêlez pas des affaires des magiciens, car ils sont subtils
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et prompts à la colère."
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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"Ne le quitte pas!" qu'ils m'ont dit. "Le quitter!" que j'ai dit.
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"Je n'en ai pas la moindre intention. Je vais avec lui même s'il
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grimpe à la lune; et si jamais un de ces Cavaliers Noirs cherche
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à l'arrêter, ils auront à compter avec Sam Gamegie", que j'ai dit.
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Ils ont ri.
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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"Je me rappelle bien la splendeur de leurs bannières", reprit Elrond.
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"Elle me rappelait la gloire des Jours Anciens et les armées de
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Beleriand, où tant de grands princes et capitaines étaient assemblés.
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Et pourtant pas tant, pas si beaux que lorsque Thangorodrim fut brisé
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et que les Elfes pensèrent que le mal était fini à jamais, alors que
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ce n'était pas vrai."
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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"J'étais le héraut de Gil-galad, et je marchais avec son armée. Je fus
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à la bataille de Dagorlad devant la Porte Noire de Mordor, où nous
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eûmes le dessus: car nul ne pouvait résister à la Lance de Gil-galad
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et à l'Epée d'Elendil, Aiglos et Narsil. J'ai vu le dernier combat sur
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les pentes de l'Orodruin, où mourut Gil-galad et où tomba Elendil,
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Narsil brisée sous lui; mais Sauron lui-même fut renversé, et Isildur
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trancha l'Anneau de son doigt avec le tronçon de l'épée de son père et
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le prit pour lui."
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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Ebahi et terrifié, mais pour sa joir durable,
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Sam vit une vaste forme sortir des arbres
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fracassés et se précipiter sur la pente.
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Elle lui parut grande comme une maison,
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bien plus grande qu'une maison: une colline
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grise en mouvement. La peur et l'étonnement
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la magnifiaient peut-être aux yeux du Hobbit
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mais le Mûmak de Harad était en vérité une
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bête de vaste volume, et il ne s'en promène
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plus de semblable à présent en Terre du Milieu.
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-- J.R.R. Tolkien, "Les deux tours"
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Le trou avait une porte tout à fait ronde
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comme un hublot, peinte en vert, avec un bouton
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de cuivre jaune bien brillant, exactement au centre.
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Cette porte ouvrait sur un vestibule en forme de tube,
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comme un tunnel: un tunnel très confortable,
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sans fumée, aux murs lambrissés, au sol dallé
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et garni de tapis; il était meublé de chaises cirées
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et de quantité de patères pour les chapeaux
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et les manteaux - le Hobbit aimait les visites.
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-- J.R.R. Tolkien, "Bilbo le Hobbit"
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Cette chose toutes choses dévore:
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Oiseaux, bêtes, arbres, fleurs;
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Elle ronge le fer, mord l'acier;
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Réduit les dures pierres en poudre;
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Met à mort les rois, détruit les villes
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Et rabat les hautes montagnes.
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-- J.R.R. Tolkien, "Bilbo le Hobbit"
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- Ils viennent de Mordor, dit Grands-Pas, d'une voix basse. De Mordor,
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Prosper, si cela signifie quelque chose pour vous.
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- Miséricorde! s'écria M.Poiredebeurré, pâlissant; le nom lui était
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évidemment connu. C'est la pire nouvelle qui soit venue à Bree de mon
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temps.
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- Oui, dit Frodon. Etes-vous toujours disposé à m'aider?
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- Oui, dit M. Poiredebeurré. Plus que jamais. Encore que je ne sache
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pas ce que des gens comme moi peuvent contre... contre...
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Sa voix défaillit.
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- Contre l'Ombre de l'Est, dit posément Grands-Pas. Pas grand-chose,
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Prosper; mais chaque petit peu aide.
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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L'obscurité envahit toute la pièce, le feu finit par s'éteindre,
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les ombres disparurent, mais ils continuaient à jouer.
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Et brusquement, l'un après l'autre, ils se mirent à chanter
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tout en jouant de ces mélodies gutturales que les nains
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chantent dans les profondeurs de leurs vieilles demeures;
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et voici un exemple de leur chant, si tant est que cela
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puisse y ressembler en l'absence de leur musique:
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Loin au-delà des montagnes froides et embrumées
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Vers des cachots profonds et d'antiques cavernes
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Il nous faut aller avant le lever du jour
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En quête de l'or pâle et enchanté.
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-- J.R.R. Tolkien, "Bilbo le Hobbit"
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DEBOUT! DANGER! AU FEU! L'ENNEMI! DEBOUT!
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Les Brandebouc sonnaient l'appel du cor du Pays de Bouc, qui n'avait
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plus retenti depuis un siècle, depuis la venue des loups blancs dans
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l'Hiver Terrible, quand le Brandevin était complètement gelé.
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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Pour finir, dit-il, je voudrais vous faire une ANNONCE. (Il prononça
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ce dernier mot avec tant de force et de soudaineté que tous ceux qui
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le pouvaient encore se redressèrent.) J'ai le regret de vous annoncer
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- quoique, je vous l'ai dit, undécante-un ans soit un temps bien
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insuffisant à passer parmi vous - que ceci est la FIN.
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Je m'en vais. Je pars MAINTENANT. ADIEU!
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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Il s'aperçut en même temps qu'il courait à la cave pour emplir une
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chope d'une pinte, puis à la réserve pour chercher deux magnifiques
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gâteaux ronds à l'anis qu'il avait fait cuire dans l'après-midi comme
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friandise d'après le dîner.
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-- J.R.R. Tolkien, "Bilbo le Hobbit"
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- Dangereux! s'écria Gandalf. Et moi aussi je le suis, très dangereux
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même: plus dangereux que tout ce que vous rencontrerez jamais, à moins
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que vous ne soyez amené vivant devant le Seigneur Ténébreux. Et
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Aragorn est dangereux, et Legolas est dangereux. Vous êtes entouré de
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dangers, Gimli fils de Gloin; car vous êtes dangereux vous-même, à
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votre propre manière.
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-- J.R.R. Tolkien, "Les deux tours"
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La forêt de Fangorn est assurément périlleuse, particulièrement pour
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ceux qui portent trop promptement la main à leur hache; et Fangorn
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lui-même est périlleux aussi; mais il n'en est pas moins sage et
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bienveillant. Mais à présent sa longue et lente colère déborde, et
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toute la forêt en est emplie. La venue des Hobbits et les nouvelles
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qu'ils ont apportées l'ont fait déverser: elle se répandra bientôt
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comme une inondation; mais son flot est dirigé contre Saroumane et les
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haches de l'Isengard. Une chose est sur le point de se produire, qui
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n'est pas arrivée depuis les Jours Anciens: les Ents vont se
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réveiller, et ils verront leur force.
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- Que feront-ils? demanda Legolas, étonné.
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- Je n'en sais rien, dit Gandalf. Je ne pense pas qu'ils le sachent
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eux-mêmes. Je me le demande.
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-- J.R.R. Tolkien, "Les deux tours"
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- Un Hobbit impossible à assouvir! Tous les magiciens devraient avoir
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un ou deux Hobbits à leur charge - pour leur apprendre le sens de ce
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mot et les corriger.
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-- J.R.R. Tolkien, "Les deux tours"
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Lorsque vous penserez à la grande Bataille de Pelennor, n'oubliez pas
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la Bataille de Dale. Pensez à ce qui aurait pu se passer! Au feu du
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Dragon et aux féroces corps à corps en Eriador! Et pas de Reine au
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Gondor! Et nous autres revenant victorieux et pleins d'espoir, à un
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champ de ruines et de cendres. Mais cela fut évité - parce qu'un soir
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je rencontrai Thorin Oakenshield, au seuil du printemps, non loin de
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Bree. Une pure rencontre de hasard, comme nous disons en Terre du
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Milieu.
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-- J.R.R. Tolkien, "Contes et légendes inachevés"
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Ils vivent de nombreuses années, ils ont beaucoup de mémoire et
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transmettent leur sagesse à leurs enfants. Je connaissais un bon
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nombre de corbeaux des rochers quand j'étais un jeune nain. Cette
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hauteur même s'appelait autrefois Ravenhill, parce qu'un sage et
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fameux couple, le vieux Carc et sa femme, vivait ici au-dessus du
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corps de garde. Mais je pense qu'il ne reste plus ici personne de
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cette ancienne race.
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-- J.R.R. Tolkien, "Bilbo le Hobbit"
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- Je partirai avec toi à moins qu'on ne m'enchaîne. Il faut une
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intelligence dans le groupe.
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- Dans ce cas, ce n'est certainement pas vous qu'on choisira, Peregrin
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Touque! dit Gandalf, passant la tête par la fenêtre, qui était assez
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proche du sol.
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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- Oh là là! dit Sam, blêmissant, puis passant à l'écarlate. M'y voilà
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encore! Chaque fois que tu ouvres ta grande gueule, tu mets les pieds
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dans le plat, me disait l'Ancien, et il avait bien raison. Ah pauvre
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de moi!
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-- J.R.R. Tolkien, "Les deux tours"
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Tout ce qui est or ne brille pas,
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Tout ceux qui errent ne sont pas perdus;
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Le vieux qui est fort ne dépérit point.
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Les racines profondes ne sont pas atteintes par le gel.
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Des cendres, un feu s'éveillera.
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Des ombres, une lumière jaillira;
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Renouvelée sera l'épée qui fut brisée,
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Le sans-couronne sera de nouveau roi.
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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Lorsqu'arrive le souffle noir,
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que croît l'ombre de la mort
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et que toute la lumière passe,
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viens athelas! viens athelas!
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Vie pour le mourant
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dans la main du roi contenue.
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-- J.R.R. Tolkien, "Le retour du roi"
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Lorsque l'hiver commence à mordre
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et que les pierres craquent dans la nuit glaciale,
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lorsque les étangs sont noirs et les arbres dénudés,
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il est mauvais dans les Terres Sauvages de voyager.
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-- J.R.R. Tolkien, "La Communauté de l'Anneau"
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Cherche l'épée qui fut brisée:
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A Imladris elle se trouve;
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Des conseils seront pris
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Plus forts que les charmes de Morgul.
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Un signe sera montré
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Que le destin est proche,
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Car le fléau d'Isildur se réveillera,
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Et le Semi-Homme se dressera.
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Sus à l'Isengard! L'Isengard fût-il encerclé et fermé
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de portes de pierre;
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L'Isengard fût-il fort et dur, froid comme la pierre et
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nu comme l'os,
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Nous partons, nous partons en guerre, pour tailler la pierre
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et briser la porte;
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Car fût et branche la brûlent à présent, la fournaise gronde --
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nous partons en guerre!
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Au pays des ténèbres au pas du destin, au roulement du tambour,
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nous arrivons, nous arrivons;
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A l'Isengard avec le destin nous arrivons!
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Avec le destin nous arrivons, avec le destin nous arrivons!
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-- J.R.R. Tolkien, "Les deux tours"
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