Bon, une fois de plus mes tifs sont dans l'état trop-et-pas-assez-longs-à-la-fois...2 solutions: soit je tente la tondeuse, avec, doué comme je suis, le risque de me rater et donc de finir au rasoir, ou aller tout bonnement chez le coiffeur. Pour la plupart des gens, la deuxième solution est de loin la plus évidente. Pas pour moi.
Durant ma prime jeunesse (jusqu'à la première moitié du Collège quoi), j'ai gardé la même coupe: cheveux de petit garçon, avec la raie sur le coté...l'horreur, sachant que les douches étaient plutôt rares, j'avais déjà le look nerd. Déjà à l'époque le passage chez le coiffeur était une véritable corvée; je ne voyais pas l'intérêt de perdre 2 heures devant une glace, alors que j'aurais pu les passer de façon beaucoup plus utile devant l'ordi...
Un beau jour, devant les conseils avisés d'une charmante coiffeuse, ça a changé...cheveux plus courts, coiffés vers l'avant, c'était déjà un peu plus moderne. Et puis à partir du Lycée, les cheveux ont commencé à pousser (beaucoup), avec quelques variantes au gré des conflits capillaires avec mes parents, et des résultats plus ou moins heureux.
Mon dernier passage chez un coiffeur date de mon bac, en 1994. À cette époque, la condition posée par le patron de ma môman pour que je bosse chez lui durant l'été était...de me faire couper les cheveux (l'enculé, ajouterais-je, si j'osais). J'ai obtempéré, bien à contre-coeur, ayant besoins de thunes pour upgrader mon ordi.
Durant les 4 années suivantes, j'ai complètement laissé aller mes cheveux, aucun soin autre que le shampoing quotidien. Résultat: un bon look de hippy, avec une coloration au henné noir au passage (fait par cette fois une véritable baba cool, souvenirs...), et quelques dreadlocks bien épaisses sur la fin. J'en avais une particulièrement grosse dans la nuque qui me gênait, je l'ai coupé, laissant...un joli trou
Le 1er Janvier 1998 marque un tournant dans mon histoire capillaire: un pote, coiffeur amateur, me convainc de me raser le crâne pour le nouvel an...l'alcool et la fumée aidant, le passage à l'acte ne fut pas trop douloureux. passage rapide par une coupe "boys' band", puis à la crête (très joli), je me suis retrouvé sans un seul poil sur le caillou. C'est aussi à ce moment là que je me suis rendu compte que c'était une très mauvaise idée d'enlever ses cheveux en hiver, surtout quand on a pas de bonnet
Les cheveux se sont remis à pousser comme des grands dans les années qui ont suivi, avec toutefois un peu plus de soins. J'ai même refais un passage chez un coiffeur (oui, j'ai menti au 4ème paragraphe), pour me faire faire des tresses...après 4 heures de patience et pas mal de cheveux qui tirent (aïe), le résultat était vraiment pas mal. N'ayant pas opté pour les rajouts, les tresses n'ont pas tenu vraiment longtemps, un mois grand max. Qu'importe, je ne comptais pas les garder...je les ai coupé quelques semaines après, laissant des mini-tresses de 1 ou 2 cm, qui se sont défaites d'elles-mêmes au bout de quelques jours. C'était la dernière fois que je laissais "vraiment" pousser les cheveux.
Depuis, les cheveux ont été de moins en moins longs et les rasages de crâne de plus en plus fréquents, généralement au printemps (oui, c'est la saison du taillage).
Aujourd'hui, il faudrait que je stabilise tout ça, et que je garde une coupe acceptable (bah oui, faudrait faire un minimum bogoss, ne serait-ce que pour plaire aux filles). La question étant maintenant de savoir si je tente une fois de plus la tondeuse, ou si je tente, comme plusieurs demoiselles m'y ont déjà poussé, de retourner chez le coiffeur...après tout, se faire dorloter par une jolie coiffeuse, ça ne doit pas être si désagréable.
Déjà plusieurs semaines que la situation est critique (cheveux qui rebiquent derrière, coiffure en pétard presque tous les matins), il faut que je prenne une décision. J'ai mis la tondeuse à charger déjà...
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